Voici un petit aperçu de mon livre »Je me mets au paléo ». 😉
Plus de détails sur le livre et les points de vente ici.
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Mon conjoint a souffert pendant des années de maux de dos et de plusieurs articulations avant d’être diagnostiqué il y a 4 ans avec une spondylarthrite ankylosante (SA).
Depuis, il a été mis sous anti inflammatoire puissants (AINS) qu’il doit prendre 2 fois par jour, accompagné de médicaments pour contrôler l’acidité que lui occasionne les AINS et d’autres pilules pour soulager les migraines fréquentes qu’il faisaient.
Malgré la médication, il continuait d’avoir de la douleur, ses problèmes digestifs empiraient à cause de l’irritation que provoquaient les AINS et il n’arrivait toujours pas à dormir la nuit.
Le rhumatologue lui a dit que rien d’autres ne pouvaient améliorer sa condition et qu’il était condamné à vivre ainsi pour le reste de sa vie. On lui a dit que les traitements d’immunosuppression étaient la prochaine et dernière étape pour tenter de le soulager.
Il y a environ 3 ans, sous les recommandations d’Aglaée, mon conjoint a accepté de couper tout le gluten de son alimentation (non sans difficulté!). Il fut étonné de constater que sa douleur était maintenant sous contrôle, à condition qu’il poursuive parallèlement la prise des AINS à raison de 2 fois par jour.
Pendant la même période, j’ai souffert de chutes de pression importantes à plusieurs reprises qui m’ont conduite à de courtes hospitalisations. Malgré tous les tests effectués, la cause exacte n’a jamais été connue.
Depuis l’adolescence, j’étais le type de personne qui grignotait en permanence, mangeant des dizaines de collations par jour. J’avais souvent des crises d’hypoglycémie qui m’obligeaient à devoir manger immédiatement, sous peine de tremblements, sueurs, étourdissements, faiblesses, etc. On m’a diagnostiquée hypoglycémique, sans connaître le pourquoi.
En juin 2013, je suis tombée enceinte et après une grossesse difficile, un bébé au sommeil presqu’inexistant depuis un an et une intolérance aux produits laitiers qui avait forcé une grande transformation de mon alimentation pendant l’allaitement (mais qui m’avait aidé à me préparer à un régime d’éviction et m’avait poussé à cuisiner davantage!), j’étais au bout du rouleau en décembre 2014.
Je sentais que je touchais le fond du baril et mes réserves d’énergie étaient épuisées. Je devais faire quelque chose.
Après maintes lectures, mon conjoint et moi avons décidé de donner une chance au paléo lors du défi 30 jours de Janvier 2015.
Après seulement 10-15 jours, les résultats ont commencé à se faire sentir. Lentement mais sûrement, je retrouvais de l’énergie et les douleurs de mon conjoint disparaissaient peu à peu…
Après environ un mois, il réalisait qu’il oubliait fréquemment de prendre ses anti inflammatoires et que la douleur ne revenait pas.
Dans mon cas, en plus de retrouver de l’énergie, je n’avais plus cette sensation de faim quasi permanente que je connaissais depuis plus de 15 ans! Je mangeais que 3 repas par jour et n’avais plus de fringales…
Voilà maintenant 4 mois que nous sommes au Paléo de base à 90% du temps.
Mon conjoint a diminué sa médication de 50%
(un comprimé par jour maintenant!)
et son énergie a augmenté de 400%.
Il a également perdu 10 livres (4 kg) en seulement 4 mois
sans le moindre exercice physique supplémentaire.
Ses migraines sont également passées
de deux par semaines à moins d’une par mois.
Quant à moi, mon énergie revient et mes fringales,
mes troubles de pression et d’hypoglycémie ont disparu.
Nous avons maintenant réorganisé notre façon de s’alimenter. Nous achetons la viande en grande quantité d’un producteur local qui nous livre directement à notre porte à un prix équivalent à celui trouvé en épicerie.
Le congélateur est maintenant rempli de viandes et de poissons emballés sous vide en petites portions, ainsi que de légumes et fruits bios congelés. Nous recevrons cet été un panier hebdomadaire de légumes bios frais.
L’activité de ‘faire l’épicerie’ est disparue de notre calendrier de la semaine et nous sauvons ainsi au minimum 2 heures par semaine (soit 100 heures par année!!!) puisque nous n’avons plus à feuilleter les circulaires pour trouver les spéciaux et courir les épiceries 2-3 fois en circulant dans toutes les allées pour trouver des produits transformés.
Chaque repas, nous ouvrons le congélateur et prenons une pièce de viande de notre choix, un sac de légumes et nous avons toujours sous la main des pommes de terre, patates douces, plantain ou autres sources de glucides. Les repas se préparent ainsi en 15-30 minutes maximum.
Pour nous, ce fut une révélation et n’avons pas l’intention de retourner en arrière. Nous avons maintenant trouvé une alimentation qui convient à notre corps et à notre style de vie. Les résultats parlent d’eux-mêmes.
Merci Aglaée pour tous tes conseils et tes réponses à nos nombreuses questions!
Geneviève Lemelin de Bécancour, Canada
Bonjour tout le monde!
J’ai finalement décidé de mettre à jour mon petit vidéo sur ce qu’est le paléo avec l’aide de mon assistant personnel. Il était là la dernière fois également, mais dans mon ventre… 😉
Dans ce vidéo, vous apprendrez:
Des frites santé? Oui, tout à fait!
Le yuca ou manioc ou cassava est une racine (ok, je ne suis pas botaniste et peut-être est-ce un turbecule et pas une racine… mais ce que je sais est que ça pousse dans la terre!) qui est fréquemment consommée en Amérique du Sud. C’est d’ailleurs où j’y ai goûté pour la première fois.
C’est un délicieux légume qui gagne à être connu.
Dans cette recette-ci, je l’utilise pour faire des frites au four.
La troisième étape (bouillir) est très importante non seulement pour réduire le temps de cuisson au four mais surtout pour rendre la yucca moins goitrigène, ce qui est très important si vous avez déjà des problèmes avec votre glande thyroïde.
Si vous avez des questions ou commentaires, n’hésitez pas à les laisser ci-dessous. 😉
On entend de plus en plus parler du gluten et la plupart des supermarchés ont même une section « naturelle » ou « biologique » où se retrouve une panoplie de produits sans gluten.
Le gluten est en fait une protéine qui se retrouve principalement dans le blé, le seigle, l’orge, le triticale, le kamut, la plupart de l’avoine (à moins que celle-ci ne soit certifiée sans gluten) et dans tous les aliments faits à partir de leurs farines ou d’ingrédients dérivés de ces produits céréaliers.
Crédit photo: WallPaperPi
Bien que le gluten fait parti de l’alimentation humaine depuis qu’on a débuté à faire de l’agriculture il y a environ 10 000 ans, la quantité de gluten que nous ingérons a augmenté de façon drastique dans les 100 dernières années.
Le blé est la principale source de gluten dans notre alimentation. Bien que le blé ne soit pas un OGM (organisme génétiquement modifié) comme la plupart du maïs, du soya, du canola, du sucre raffiné et du cotton, il a tout de même été manipulé et croisé pour augmenter les rendements de cette production. Le résultat est que la concentration en gluten du blé d’aujourd’hui est beaucoup plus élevée que dans celui d’autrefois.
En plus, nous consommons maintenant du blé à pratiquement tous les repas, chaque jour de la semaine, mois après mois, année après année. Que ce soit du pain, des croissants ou des céréales le matin, un muffin en collation, un sandwich le midi, et/ou des pâtes alimentaires et des biscuits le soir. Ça fait beaucoup de gluten!
Et l’industrie alimentaire trouve milles et unes façons d’ajouter du gluten même aux aliments qui ne devraient pas en contenir au départ, tels que du bouillon de poulet, de la sauce soya, des croustilles de pommes de terres, des frites de pommes de terre, du sirop de riz brun, des marinades, des soupes, de la viande froide et plusieurs autres aliments en boîte. Lisez la liste des ingrédients des aliments dans vos armoires et vous serez surpris!
*** Je recommende le livre « Pourquoi le blé nuit à votre santé? » de Dr. William Davis si vous voulez en savoir plus au sujet des effets néfastes du blé.
Vous avez peut-être déjà entendu parler du régime sans gluten pour les gens diagnostiqués avec la maladie cœliaque, une maladie auto-immune qui attaque les intestins en présence de gluten. C’est tout d’abord pour ces gens que les produits sans gluten ont été mis sur le marché. Et comme la prévalence de la maldie cœliaque est en augmentation, le marché pour les produits sans gluten a suivi.
Toutefois, il est important de savoir que nous savons maintenant que le gluten n’est pas problématique seulement pour les cœliaques.
En fait, il y aurait beaucoup plus de gens souffrant d’intolérance
au gluten d’origine non-cœliaque que d’origine cœliaque.
Bien que la plupart des médecins n’acceptent pas encore cette nouvelle notion, il y a déjà des douzaines d’études supportant l’existance de ce problème de santé. La plus récente d’entre elles a été publié dans le journal scientifique « Clinical Gastroenterology & Hepatology » en février 2015 (trouvez l’étude ici).
Cette étude chassé-croisé à double insu est très intéressante puisqu’elle a été parfaitement contrôlée. Un groupe de 61 personnes se disant intolérantes au gluten ont été assignées, dans un ordre aléatoire, à prendre une capsule contenant soit du gluten (4.375 g par jour) ou soit de l’amidon de maïs (placebo) pour une période de une semaine chacune.
Les résultats de cette étude montre que le gluten était associé de façon statistiquement significative à plusieurs symptomes gastrointestinales, incluant des ballonnements (p=0.040), de la douleur abdominale (p=0.047), ainsi qu’à d’autres symptômes plus systémiques, tels que de la difficulté de concentration et confusion mentale (brain fog) (p=0.019), de la dépression (p=0.020) et des aphtes (ulcères buccaux) (p=0.025).
Je me demande si les résultats auraient été encore plus impressionnants (ils le sont déjà!) en utilisant autre chose que de l’amidon de maïs comme placebo, considérant qu’il est dérivé de maïs OGM dans 90% du temps et qui contient une protéine à laquelle plusieurs personnes souffrant de problèmes intestinaux peuvent réagir….
D’autres études ont également associés le gluten à plusieurs maladies auto-immunes, incluant l’arthrite rheumatoide, la spondylarthrite ankylosante, le diabète de type 1, la maladie de Crohn’s, la colite ulcéreuse et bien d’autres, en plus du syndrome de l’intestin irritable, de plusieurs problèmes de peau et mêmes des problèmes de comportements.
Ça ne veut pas dire que tout le mond est intolérant au gluten,
mais il y en a définitivement plus qu’on pense.
Ce problème de santé est RÉEL mais n’est malheureusement pas
pris au sérieux par la majorité des professionnels de la santé.
Et puisqu’il est impossible de souffrir d’une carence en gluten et que les aliments contentant du gluten ne sont généralement pas très nutritifs de toute façon, il n’y a pas de mal à l’arrêter. (Note: avant d’arrêter le gluten, demandez d’être testé pour la maladie cœliaque juste au cas car les résultats ne seront plus valide une fois que vous éliminez le gluten)
Ce que je ne comprends vraiment pas est pourquoi la majorité des gens pensent que les mots « sans gluten » veulent dire « santé ». Bien que je n’aime définitivement pas le gluten et crois que la plupart des gens devraient l’éliminer, ce n’est pas en le remplaçant par des produits sans gluten que l’on peut améliorer sa santé.
Les « produits » sans gluten sont des aliments transformés a même titre que bien d’autres aliments que l’on retrouve dans des boîtes et autres emballages. Regardez la liste d’ingrédients et vous verrez rapidement qu’ils n’ont rien de naturel. En fait, ils contiennent souvent plus d’ingrédients aux noms étranges pour essayer d’imiter la version avec gluten, que ce soit du pain, des muffins, des biscuits, des craquelins, pâtisseries, etc.
En fait, plusieurs des ingrédients utilisés dans les « produits » sans gluten peuvent causer des problèmes digestifs, ce qui est plutôt ironique sachant que ces problèmes constituent l’une des premières raisons pour laquelle les gens décident d’éliminer le gluten.
Et en plus de ça, le type de farine utilisée a souvent un IG (indice glycémique) et une CG (charge glycémique) encore plus élevées que les produits qu’ils imitent.
Et c’est sans dire que la farine de riz, très populaire dans les « produits » sans gluten est souvent contaminée par l’arsenic (références)! Miam, de l’arsenic. 😉
Petite parenthèse: (SVP, ne donnez pas de céréales de riz aux nourrissons et enfants!!!)
Alors quelle est la solution si ni les « produits » sans gluten
ni le gluten ne sont bons pour la santé?
La solution est en fait très simple en plus d’être davantage
nutritive et économique que d’acheter des « produits » sans gluten.
Remplacez vos pâtes alimentaires par des nouilles de zucchini ou de patate douce, de la courge spaghetti ou des nouilles de kelp (algues). Remplacez le riz par du riz de chou-fleur (recette dans mon livre). Remplacez le féculent dans votre assiette par une pomme de terre, une patate douce, de la banane plantain ou de la racine de yuca (cassava). Essayez de cuisiner avec de la farine de noix de coco pour faire vos muffins et biscuits paléo maison (recettes dans mon livre). Et consultez la section de recettes ici pour trouver plus d’idées.
Vous verrez qu’après 30 jours à manger de cette façon, ça deviendra de plus en plus facile et ni les « produits » avec gluten ni ceux sans gluten ne vous manqueront.
Voici une tonne d’exemples (okay, j’exaggère un peu 😉 ) de repas sans gluten
(toutes les recettes dans mon livre):
Avez-vous déjà essayé les « produits » sans gluten?
Et avez-vous déjà essayé de manger sans gluten, mais à la paléo?
Quelle différence est-ce que ça a fait pour vous?
Beaucoup de gens s’intéressent à la nutrition et expérimentent avec différentes diètes dans le but de perdre du poids. Et c’est d’ailleurs souvent l’une des raisons pour laquelle plusieurs donnent une chance à la diète paléo.
Voyons pourquoi l’alimentation paléo peut vous aider à atteindre un poids plus santé. Il est important de noter que j’utilise poids santé parce que la diète paléo peut aider les gens trop maigres à gagner du poids pour atteindre un poids plus santé autant qu’elle peut aider les gens avec surplus de poids à en perdre.
La réponse est oui!
Bien sûr, chaque personne est différente. Certaines personnes perdent du poids plus rapidement lorsqu’elles se mettent au paléo, surtout si elles ont beaucoup de poids à perdre ou si leur alimentation précédente incluait beaucoup d’aliments transformés.
Mais peu importe où vous vous trouvez sur ce continuum, manger paléo peut vous aider à vous rapprocher de votre poids santé.
Les études scientifiques montrent que manger paléo peut aider à réduire la faim et à se débarasser des fringales. Ce qui est génial dans tout ça est que les participants dans ces études arrivaient à manger moins sans même faire d’effort. Sans compter les calories, sans mesurer les portions et sans se préocupper de quoi que ce soit d’autre que la qualité des aliments qu’ils choisissent.
Vous pouvez en faire de même en choisissant seulement que des aliments paléo pour mettre dans votre assiette.
En éliminant les aliments transformés riches en glucides, en sucre et en ingrédients difficiles à prononcer, vos signaux de faim vont enfin se mettre à mieux fonctionner.
Si vous êtes du type à toujours avoir faim, à devoir manger plus de 5 à 6 fois par jour ou même à avoir encore faim juste après avoir terminé un repas, le paléo peut vraiment vous aider à rétablir les différentes hormones signalant la faim et la satiété à votre cerveau.
Sans cette faim insatiable et ces constantes fringales, vous pourrez enfin manger à votre faim sans vous priver ou vous faire mourir de faim tout en perdant du poids!
Une autre des raisons pour laquelle il est si difficile d’arrêter de manger les aliments transformés est qu’ils ont une TRÈS faible densité nutritionnelle.
Quasi inexistante en fait…
En d’autres mots, ça veut dire que manger beaucoup d’aliments transformés, ce qui est plutôt la norme de nos jours, n’arrive pas à combler vos besoins nutritionnels.
Alors votre cerveau vous envoie le message de manger davantage, dans l’espoir de finalement obtenir les vitamines, minéraux et antioxydants dont il a besoin. Mais puisque vous continuez à manger des aliments transformés, vous vous retrouvez non seulement carencés du point de vue nutritionnel mais également avec un surplus de gras autour de la taille et des hanches.
C’est pas votre cerveau qui ne fonctionne pas bien, il ne fait que faire son travail.
C’est le type d’aliments que vous mangez le problème.
Les aliments paléo, tels que les légumes, les fruits, les racines, les protéines animales (viande de pâturage, oeufs de poules en liberté, poisson pêché à l’état sauvage) et les gras traditionnels (beurre de vache de pâturage, huile d’olive extra-vierge, avocat et huile de noix de coco), ont une EXCELLENTE densité nutritionnelle.
Enfin, votre cerveau sera content de voir que votre corps reçoit enfin les nutriments dont il manquait, incluant toutes les vitamines, minéraux et antioxydants nécessaires à son bon fonctionnement. Et enfin, vous pourrez vraiment sentir ce que c’est que de se sentir rassasié et de ne plus avoir faim à longueur de journée.
Lorsque l’on donne les bons aliments à notre corps, il devient beaucoup plus facile, enfin, de bien sentir ses signaux de satiété. Fini le cookie monster de Sesame Street. 😉
Une autre des raisons pour laquelle le paléo peut être si efficace pour la perte de poids est qu’il élimine les aliments les plus susceptibles de vous causer des intolérances alimentaires et de l’inflammation dans votre corps.
Ces aliments auxquels vous pouvez être intolérants sans le savoir incluent:
En éliminant ces aliments qui sont responsables de plusieurs intolérances alimentaires, souvent à votre insu, vous vous débarassez du même coup de l’inflammation excessive dans votre corps qui peut vous poser une panoplie de problèmes de santé et vous empêcher de perdre du poids (ou même vous en faire gagner!).
Notez qu’une intolérance alimentaire est différente d’une allergie. Les docteurs ne se préoccupent habituellement que des allergies alimentaires. Bien qu’il soit très important de le faire étant donné les conséquences très graves qu’elles peuvent entraîner (voire choc anaphylactique et la mort), les intolérance alimentaires sont BEAUCOUP plus fréquentes, nous incommodent la vie CHAQUE JOUR et affectent notre santé et notre poids à long-terme.
Alors pourquoi ne pas essayer d’éliminer ces aliments et voir si votre corps arrive enfin à mieux fonctionner sans eux? Ça ne veut pas dire que vous êtes intolérants à toute cette liste, mais même si seulement un de ces aliments vous causent de l’inflammation et une réaction d’intolérance alimentaire, l’éliminer peut faire toute la différence!
L’alimentation paléo n’est pas nécessaire une diète faible en glucides. Mais l’alimentation paléo est définitivement plus faible en glucides comparativement à ce que la plupart de gens mangent et à ce qui est recommendé par la plupart des nutritionniste, docteurs et agences gouvernementales.
La plupart des gens obtiennent 55-65% de leurs calories sous forme de glucides, ce qui correspond à 275-325 g de glucides par jour. C’est ÉNORME!
Et tout ces glucides proviennent de produits céréaliers, du sucre et des aliments transformés, soit des aliments ayant une pauvre valeur nutritionnelle.
Pour vous donner une idée, l’alimentation paléo donne généralement entre 50 g et 150 g de glucides par jour, ce qui est MOINS DE LA MOITIÉ comparativement à l’alimentation conventionnelle. Les gras paléo et davantage de légumes remplacent ces glucides dans l’assiette paléo.
La raison pour laquelle ce facteur est important pour perdre du poids est que trop de glucides conduisent à l’hypersécrétion d’insuline, une hormone qui lorsque présente en trop grande quantité facilite le stockage des graisses.
La diète paléo peut vous aider à réduire votre consommation de glucides et ainsi à diminuer votre sécrétion d’insuline pour vous aider à enfin arrêter de stocker les graisses et de commencer à les brûler.
Je recommende habituellement aux gens de donner un minimum de 30 jours au paléo. Si vous vous y mettez sérieusement, cette période de temps vous permettra certainement de voir si ça peut fonctionner pour vous. Bien sûr, ça ne veut pas dire que vous allez atteindre votre poids santé en un petit mois, mais vous allez rapidement savoir si cette façon de manger pourrait vous aider à vous en rapprocher avec le temps.
Car il est important de comprendre qu’un mois ne peut pas effacer tous les problèmes causer par des décennies de malbouffe, de sédentarité et de stress.
Donnez une chance à votre corps de récupérer et vous atteindrez ensuite plus facilement un poids santé.
Note: Un poids santé est un poids qui est santé autant pour votre corps, votre bien-être et votre santé mentale. Ça ne correspond pas nécessairement à votre poids de rêve. En fait, les objectifs de perte de poids qui ne sont pas réalistes vont à l’encontre de votre santé physique et mentale. Il est préférable de se fixer des objectifs au niveau de son alimentation, sur laquelle vous avez un certain contrôle, plutôt que des objectifs de perte de poids en termes de livres, kilos ou centimètres, sur lequel vous n’avez pas le contrôle. La paléo n’est pas juste un autre régime.
Il ne faut pas oublier que le paléo n’est pas qu’un autre régime ou une autre diète.
C’est un mode de vie.
Qu’est-ce que ça veut dire? Ça veut dire qu’idéalement, vous ne déciderez pas de manger paléo pour seulement une semaine ou deux pour perdre un petit excédent de poids comment vous faites avec le régime de la soupe au chou (que je ne conseille absolument PAS!).
La décision de manger paléo devrait idéalement être basée sur le désire d’améliorer sa santé tout d’abord.
Lorsque mes clients ont de la difficulté à perdre du poids en mangeant paléo, c’est habituellement parce qu’ils n’ont pas optimisés leur alimentation de façon à améliorer leur santé. Plusieurs personnes croient que perdre du poids est une façon d’améliorer leur santé, mais c’est en fait le contraire.
La vérité est que ce n’est que lorsque l’on mange de façon à améliorer sa santé que notre corps peut finalement atteindre un poids santé pour nous.
Et puisque le paléo est un mode de vie, ça devrait également inclure plusieurs autres modifications de vos habitudes de vie qui ont tous un rôle très important à jouer pour optimiser votre santé et vous aider à atteindre un poids santé.
Ces autres habitudes incluent (liste non-exhaustive):
Ce billet est déjà trop long, j’en discuterai dans un autre billet à venir!
N’oubliez pas de cliquer ici si vous avez des questions spécifiques. Et si vous avez besoin de soutient et d’encouragement, joignez mon prochain défi paléo 30 jours le prochain mois:
La popularité de la diète paléo a augmenté très rapidement dans les dernières années et plusieurs décident de s’y mettre pour profiter de ses nombreux bénéfices, incluant:
Je suis toujours contente lorsque les gens donne une chance au mode d’alimentation paléo mais ça m’attriste lorsqu’ils n’obtiennent pas les résultats désirés par manque d’information. Oui, il y a beaucoup de livres et de sites internet dédiés au paléo, l’information donnée n’est malheureusement pas toujours juste.
En tant que nutritionniste qui mange paléo depuis 5 ans et qui a travaillé avec des centaines de clients se mettant au paléo, voici les 5 erreurs les plus communes que les gens font.
La première erreur est de penser que manger paléo consiste à manger de grande quantités de viande. Ce n’est pas du tout le cas!
En fait, la quantité de protéines dans l’alimentation paléo n’est pas tellement différente de ce qui est recommendé même par les nutritionnistes conventionnels.
L’alimentation paléo n’est PAS une diète hyperprotéinée (haute en protéines).
Cliquez sur l’assiette paléo à gauche pour l’agrandir et mieux comprendre de quoi devrait avoir l’air une assiette paléo équilibrée.
Pour la plupart des gens, la portion de protéines devrait correspondre à la grosseur de la paume de la main… et la reste de l’assiete devrait provenir d’aliments d’origine végétale, tels que des légumes, des racines et des fruits.
Manger paléo veut souvent dire manger plus de légumes que les végétariens!
Une autre erreur très commune pour les gens qui se mettent au paléo est de ne pas manger suffisamment. Si vous lisez un peu sur le paléo, vous avez sûrement appris que mesurer les portions et compter les calories ne sont pas du tout recommendé. Toutefois, il faut tout de même s’assurer de consommer des portions adéquates et une quantité appropriée de calories pour bien fonctionner.
Il est important de manger un minimum de calories pour permettre de combler nos besoins nutritionnels (macronutriments, vitamines, minéraux, antioxydants…).
La diète paléo n’est pas une diète hypocalorique, quoi qu’elle aide souvent les gens nécessitant une perte de poids à mieux contrôler leur appétit et à se sentir rassasier avec des portions plus appropriées à leur corps.
En coupant les produits céréaliers, les légumineuses (incluant le soya et les arachides), les huiles végétales, le sucre et les aliments transformés, plusieurs oublient de remplacer ces calories par autre chose de plus nutritif.
Une partie des aliments éliminés peuvent être remplacés par plus:
Manger paléo, c’est manger plus de gras. Et oui, surtout des gras saturés et monoinsaturés provenant des aliments suivants:
Voilà!Consultez l’assiette santé plus haut pour savoir combien en ajouter car des bons gras paléo devraient être présents à chacun de vos repas. Ils aident à la satiété, promouvoient l’absorption de plusieurs nutriments liposolubles (oméga-3, vitamines A, D, E et K ainsi que plusieurs autres antioxydants comme la coenzyme Q10), aident votre corps à mieux brûler les gras et sont tout simplement délicieux.
Et non, les gras paléo ne bloqueront pas vos artères… je discute de ce sujet en profondeur dans mon livre.
Du sel? N’est-ce pas l’ennemi de vos artères et de votre pression artérielle?
Si vous voulez une réponse simple: NON.
Puisque les aliments paléo sont naturels et non-transformés, ils contiennent très peu de sodium (sel). Et nous avons BESOIN d’une certaine quantité de sodium pour bien fonctionner. Surtout lorsque nous faisons la transition à une alimentation plus faible en glucides comme la diète paléo (puisqu’elle élimine les produits céréaliers et le sucre).
Ne pas ajouter de sel à ses aliments est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs personnes souffrent d’effets secondaires, tels que de la fatigue, de la constipation, des étourdissements ou des maux de tête, lorsqu’ils adoptent une alimentation paléo.
La plupart des gens fonctionnent mieux avec 1/2 à 1 c. à thé/café (soit 2 à 5 ml) de sel par jour! Ce sel peut faire parti de vos repas ou être ajouté à votre verre d’eau si vous préférez.
Avant de vous jeter sur votre salière, regardez quel type de sel vous avez dans votre cuisine. Le sel de table est habituellement très transformé.
Il est préférable de choisir un sel non-raffiné puisqu’il va goûter beaucoup meilleur tout en vous apportant une variété de minéraux (pas seulement que du sodium comme dans le sel de table). Mes sels non-raffinés préférés sont le sel himalayen et le sel celtique.
Se mettre au paléo n’est pas comme se mettre à n’importe quelle autre diète ou régime.
Manger paléo, c’est plutôt un style de vie où l’on décide de manger d’une certaine façon pas seulement pour atteindre un poids santé mais surtout pour se sentir bien et réduire notre empreinte environnementale sur la planète.
Pour se faire, il est important d’aller au-delà du repas paléo débutant qui inclut une poitrine de poulet, des brocolis cuits à la vapeur et de l’huile de coco. Bien que ces aliments soient paléo, ils ne vous permettent pas de maximiser la densité nutritive de votre alimentation.
Je comprends qu’il soit assez difficile de comprendre ce qu’est le paléo au paléo et de s’y mettre au départ, mais après un certain temps il est important d’explorer une plus grande variété de légumes, de fruits, de racines et de gras.
Il est aussi une très bonne idée pour votre santé d’essaye de découvrir davantage les abats (foie, coeur, os et autres organes) qui sont EXTRÊMEMENT nutritifs.
Saviez-vous que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs mangaient toujours
les abats en premier et qu’ils donnaient les restants de viande de muscle
(la viande qu’on mange tout le temps) aux chiens?
Pourquoi faisons-nous le contraire aujourd’hui?
Avons-nous oublié de suivre la sagesse de nos ancêtres?
Dans les mêmes lignes que l’erreur #4 ci-dessus, une des erreurs les plus communes lorsque les gens se mettent au paléo est de continuer à acheter tous leurs aliments au supermarché sans se poser plus de questions.
Oui, peut-être que les aliments que vous mangez correspondent à la définition de paléo… mais avez-vous pensé à d’où vous aliments viennent? Est-ce que des produits chimiques et pesticides sont utilisés pour leur production? Pourraient-ils contenir des OGMs (organismes génétiquement modifiés)? Est-ce que les animaux sont traités de façon humaine? Sont-ils nourris de façon optimale pour qu’ils soient en santé? Sont-ils bourrés d’antibiotiques, d’OGMs, d’hormones et de résidus de pesticides?
Si vous voulez faire plus que de manger paléo et voulez vraiment en faire un mode de vie, commencez à vous poser ces questions.
Visitez les marchés fermiers.
Contactez des agriculteurs.
Et surtout, n’ayez pas peur de poser des questions.
C’est votre santé et celle de la planète qui est en jeu après tout.
Avez-vous entendu de cette grande contreverse dans la communauté paléo?
Et oui, la question du jour est:
La raison pour laquelle certaines personnes croient encore que la patate n’est pas paléo remonte à un des premiers livres écrit au sujet de la diète paléo qui l’éliminait puisqu’elle ne semblait pas avoir été consommée durant la période paléolithique.
Mais il ne faut pas oublier que d’autres aliments acceptés dans l’alimentation paléo, tels que l’huile de coco, le beurre et le chocolat noir, ne faisaient pas partis non plus de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs à l’époque paléolithique.
Bien qu’on utilise l’alimentation de l’homme avant l’introduction de l’agriculture comme guide pour savoir ce que l’on devrait manger aujourd’hui, ce n’est qu’un guide. Il faut ensuite analyser l’aliment en question d’un peu plus près afin de décider s’il peut faire parti de l’alimentation paléo ou pas.
La pomme de terre comme tous les autres légumes racines est permise dans la diète paléo puisqu’il s’agit d’une racine. La patate est un aliment avec qu’un seul ingrédient, non-transformé et apportant une bonne dose de nutriments.
Il est toutefois important de ne PAS consommer la pelure (contrairement à ce que la plupart des diététistes-nutritionnistes disent) ou les parties vertes (solanine) qui contient des antinutriments. Qu’est-ce que c’est que ça? Des antinutriments sont, comme leur nom l’indique, des composés qui nous empêchent d’absorber les nutriments, principalement des minéraux comme le fer, le magnésium et le zinc, que nous consommons au même repas… Mieux vaut éviter!
Pour les gens qui essaient de réduire leur apport en glucide, que ce soit pour perdre du poids ou mieux contrôler sa glycémie, son taux de sucre ou son diabète, il est important de savoir qu’une patate de grosseur moyenne contient l’équivalent des glucides trouvés dans 2 tranches de pain (30 g de glucides) et que son indice glycémique (IG) est relativement élevé (surtout si consommée seule).
Pour les gens qui souffrent d’arthrite ou d’une malade auto-immune,
les aliments appartenant à la famille des solénacées ne sont pas l’idéal. Ceci inclut:
Si c’est vous, il vaudrait donc mieux remplacer la pomme de terre par la patate douce
ou d’autres légumes / légumes-racines.
En fait, il serait préférable d’éviter tous les aliments de la famille des solénacée pour au moins 1-3 mois avant de le réintroduire pour voir comment ils affectent vos symptômes.
La pomme de terre peut faire partie d’une alimentation paléo équilibré.
Pas à tous les jours et pas pour remplacer des aliments plus nutritifs bien sûr. Il est également préférable de choisir des pommes de terre biologiques car c’est l’une des cultures qui contient le plus de résidus de pesticides (donnée sdes États-Unis).
Alors voilà, c’est mon opinion.
Le paléo c’est utilisé l’alimentation de nos ancêtres comme un guide pour mieux analyser quels aliments modernes sont optimaux pour la santé. Personnellement, je mange des pommes de terre à l’occasion.
Pour réduire l’impact sur ma glycémie (taux de sucre) dû à son contenu en glucides et haut IG, je la consomme toujours dans le cadre d’un repas avec une portion de protéines et une portion de généreuses de bons gras paléo. 😉
Une autre façon de réduire l’IG de la pomme de terre est de la faire cuire, puis de la faire refroidir avant de finalement la faire réchauffer pour consommer. Le processus de refroidissment après cuisson permet de « rétrograder » l’amidon et en réduit l’IG. 😉
Et vous, mangez-vous des patates?
Voici l’histoire inspirante de Lyne, atteinte de diabète de type 2 et de fibromyalgie, qui a débuté son aventure paléo il y a environ 6 mois et a déjà perdu près de 50 livres (22 kg). Le paléo transforme vraiment des vies! 😀
J’ai débuté l’aventure Paléo en août 2014 suite à l’annonce d’une pathologie de fibromyalgie. Mais avec un diabète de type 2 cela faisait déjà 10 mois que j’étudiais le dossier en anglais puisque je ne savais pas que cela était déjà disponible au Québec. J’avais un poids de 308 lbs en janvier 2014 et un poids de 255 lbs en janvier 2015 ce qui veut dire qu’une relâche de poids très appréciable c’est opéré pour moi depuis les 5 derniers mois puis que mon poids était de 296 lbs en août 2014.
Je ne peux faire d’exercice intense dû à une hernie ombilical mais la marche, la boxe et du step léger sont mes seuls sports actuellement. Ce n’est donc pas le sport mon meilleur atout pour la relâche de poids. Mon corps se remodèle de partout à la fois. Je retrouve des parties de mon corps que les masses graisseuses avaient autrefois cachés! Les endroits si difficiles d’où on ne perd jamais et bien j’en perd encore et c’est merveilleux !
Mon époux qui a un léger surplus de poids mange Paléo maintenant car il aime ce qu’il voit et comment je me sens bien dans ma peau. Un chose qu’il n’a pas eu la chance de voir depuis des années.
Merci la méthode Paléo et surtout Merci à Aglaée d’être notre porte parole du monde des Diététistes-Nutritionnistes.
Lyne (Québec, Canada)
Elle est certainement TRÈS différente de la pyramide alimentaire conventionnelle, peu importe si vous êtes en France, en Belgique, en Suisse, au Canada (Québec) ou ailleurs.
Puisqu’il n’y a pas qu’une seule façon de manger paléo, les proportions peuvent varier légèrement mais voici MA pyramide paléo.
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Consultez la liste des aliments paléo
pour savoir quels aliments sont inclus
dans chacune des catégories.
(cliquez sur l’image à gauche)
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Vous pouvez télécharger la pyramide paléo en pdf en ciquant ci-dessous!